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sábado, 25 de maio de 2013

G.Moustaki: Il y avait un jardin/ M.Le Forestier: Comme un arbre dans la ville


G.Moustaki: Il y avait un jardin/
M.Le Forestier: Comme un arbre dans la ville

Dans nos mémoires, G. Moustaki demeure… Notre rôle est désormais de le faire connaître aux jeunes générations qui nous sont confiées

Public:  adolescents, adultes 
Objectifs communicatifs
-  S’exprimer sur un thème, établir des comparaisons.des oppositions
Notions : explication, comparaison, opposition
Moyens linguistiques :   l’expression de cause : Parce que, car ,..Comparatifs et superlatifs ; expression de l’opposition : alors que, tandis que…
Contextualisation : Georges Moustaki chante doucement sa nostalgie d’un monde merveilleux qui n’est plus, tandis que Maxime Le Forestier  exprime  toute sa révolte face à la cruelle réalité du monde actuel.( voir exercice publié le 17mars 2012)
Activité
1.     Les apprenants lisent les deux poèmes et discutent le thème commun qui a obligé les auteurs à prendre la parole.
2.    Ils comparent ensuite les dates des enregistrements. Malgré les années écoulées, le thème abordé est-il encore discuté actuellement ?
3.   Après avoir réfléchi sur la problématique, les apprenants  sélectionnent :
-tout ce qui traduit la simplicité et la douceur du monde dont Moustaki a la nostalgie,
-º tout ce qui traduit le monde artificiel et cruel qui éveille la révolte chez Le Forestier.
4.   A partir des résultats obtenus, ils établissent des comparaisons
5.    . Chaque apprenant s’identifie ensuite à l’un des poètes et la classe forme deux groupes.
6.   La classe visionne les deux interprétations du youtube

Il y avait un jardin   Paroles et musique  de Georges Moustaki  1971
Comme un arbre dans la ville, paroles et musique de Catherine et Maxime Le Forestier  1973

7       Chaque groupe explique  alors comment il se présenterait sur scène s’il devait, aujourd’hui , chanter le poème choisi.



Il y avait un jardin

Parlé:
C'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent
entre l'acier et le bitume, entre le béton et l'asphalte,
Et qui ne sauront peut-être jamais
Que la terre était un jardin.

Il y avait un jardin qu'on appelait la terre.
Il brillait au soleil comme un fruit défendu.
Non, ce n'était pas le paradis ou l'enfer
Ni rien de déjà vu ou déjà entendu.
Lalala, lalala, lalala

Il y avait un jardin, une maison des arbres,
Avec un lit de mousse pour y faire l'amour
Et un petit ruisseau roulant sans une vague
Venait le rafraîchir et poursuivait son cours.
Lalala, lalala, lalala.

Il y avait un jardin grand comme une vallée.
On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons,
Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée
Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas nom.
Lalala, lalala, lalala.

Il y avait un jardin qu'on appelait la terre.
Il était assez grand pour des milliers d'enfants.
Il était habité jadis par nos grands-pères
Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents.
Lalala, lalala, lalala.

Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître,
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus?
Où est-il ce jardin toutes portes ouvertes,
Que je cherche encore mais que je ne trouve plus?
Lalala, lalala, lalala

 ou



Comme un arbre dans la ville
                                                            
Comme un arbre dans la ville
Je suis né dans le béton
Coincé entre deux maisons
Sans abri sans domicile
Comme un arbre dans la ville

Comme un arbre dans la ville
J'ai grandi loin des futaies
Où mes frères des forêts
Ont fondé une famille
Comme un arbre dans la ville

Entre béton et bitume
Pour pousser je me débats
Mais mes branches volent bas
Si près des autos qui fument
Entre béton et bitume

Comme un arbre dans la ville
J'ai la fumée des usines
Pour prison, et mes racines
On les recouvre de grilles
Comme un arbre dans la ville

Comme un arbre dans la ville
J'ai des chansons sur mes feuilles
Qui s'envoleront sous l'œil
De vos fenêtres serviles
Comme un arbre dans la ville

Entre béton et bitume
On m'arrachera des rues
Pour bâtir où j'ai vécu
Des parkings d'honneur posthume
Entre béton et bitume

Comme un arbre dans la ville
Ami, fais après ma mort
Barricades de mon corps
Et du feu de mes brindilles
Comme un arbre dans la ville



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