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terça-feira, 8 de janeiro de 2013

Raconter Rouge-Neige ou le Petit Chaperon Blanc

Public: adolescents et futurs animateurs
Objectifs communicatifs: -Réécrire un conte traditionnel en français - Présenter oralement un conte en respectant l’intonation, le rythme de la langue.
 Moyens linguistiques: Les temps de la narration ; les articulateurs de temps.
 Activité .
 -Deux groupes, deux contes. Rouge-Neige et Le petit Chaperon Blanc -Chaque groupe reconstitue un conte à partir des données ci-dessous, en prenant soin de faire les changements nécessaires, titre compris.

 -Ensuite, chaque groupe imagine une manière originale de présenter son conte en public. Il faudra alors caractériser ce public et, si nécessaire, réécrire le conte. Exemples : Public jeunes enfants : Présentation théâtralisée : narrateur +protagonistes . Public personnes âgées : insister sur les valeurs traditionnelles : respect, obéissance ; opposer les notions du bien et du mal,…

 -Finalement, un groupe présente son conte et l’autre essaie de découvrir à quel public il s’adresse. 

Rouge-Neige et Le petit Chaperon Blanc
 1. Il était une fois une très jolie petite fille.
 2. Elle avait un beau petit visage au teint clair agrémenté d’une minuscule bouche rouge.
3. Ses parents décidèrent de l’appeler Rouge-neige
 4. Comme elle portait toujours une petite cape blanche très confortable, on décida de l’appeler « Le petit chaperon blanc »
 5. Parfois, sa mère lui demandait d’apporter un panier garni à sa grand-mère.
6. Quelques jours après la naissance de la petite fille, sa mère, la reine, mourut .
 7. Le petit chaperon blanc savait qu’il fallait obéir à sa mère : aller directement chez la grand-mère sans s’arrêter dans la forêt pour éviter les mauvaises rencontres.
8. Après la mort de son épouse, le roi se remaria.
9. Chaque jour, la nouvelle reine demandait à son miroir magique si elle était la plus belle du royaume.
 10. Le Petit Chaperon blanc suivait habituellement le conseil de sa mère
 11. Mais un beau jour, la fillette décida de s’arrêter dans la forêt
12. Mais un beau jour, le miroir avoua à la reine que Rouge Neige était la plus belle du royaume.
13. À un certain moment, elle rencontra le loup.
 14. La méchante reine ordonna à un garde de conduire la fillette dans la forêt.
 15. Et de la tuer.
16. Le loup , très sympathique ,proposa un jeu à la petite fille qui accepta.
 17. Mais le garde eut pitié de la fillette et préférant désobéir à la reine. Il libéra la jeune princesse.
18. Le jeu consistait à faire une course pour savoir qui arriverait le premier chez la grand -mère.
19. Mais elle ne savait pas que le loup allait prendre le chemin le plus court
20. Elle courut longtemps, longtemps dans la forêt
 21. Elle trouvait ce jeu passionnant.
 22. et arriva finalement chez sa grand-mère
 23. et découvrit soudain une maisonnette habitée par sept nains.
24. Les nains offrirent l’hospitalité à Rouge-Neige.
25. Rouge -Neige accepta et ils vécurent tous heureux
26. Mais un jour, la méchante reine apprit la vérité.
27. Mais le loup était arrivé avant elle et avait pris la place de la grand-mère.
28. Elle se déguisa en vieille femme et alla offrir une pomme à la princesse.
29. En apercevant sa grand-mère malade, la fillette la trouva presque méconnaissable…
30. Etonnée, elle posa des questions à la vieille femme alitée.
31. Étonnée, elle accepta ce fruit délicieux, sans savoir qu’il s’agissait d’une pomme empoisonnée.
32. Elle ne comprenait pas de tels changements. les yeux, les oreilles, la voix…
 33. Dès qu’elle mordit dans la pomme, la jeune princesse tomba comme morte sur le sol.
34. Elle demanda à la grand-mère pourquoi ses dents étaient devenues si grandes
 35. Pour toute réponse, le loup, déguisé en grand-mère se jeta sur elle et la mangea.
36. Les sept nains en proie à un immense chagrin déposèrent le corps de leur amie dans un cercueil de verre. 37. Vers la fin de l’après-midi, un bûcheron qui passait près de la maison alla prendre des nouvelles de la grand-mère.
38. Un jour, un jeune prince du royaume voisin passa près de la maisonnette aperçut le cercueil de Rouge-Neige et demanda aux sept nains s’il pouvait embrasser la princesse.
 39. Dès qu’il aperçut le loup, le bûcheron comprit immédiatement ce qui s’était passé.
 40. Grâce au baiser du prince, Rouge-Neige le morceau de pomme qu’elle avait conservé dans la bouche. 41. Il tua l’animal cruel et l’éventra juste à temps de sauver la vieille grand-mère et la fillette.
 42. Aussitôt, elle s’éveilla de son profond sommeil qui avait duré de longues années.
 43. Elle fut très étonnée en apprenant le plan du loup.
 44. En apprenant la vérité, le roi chassa la méchante reine du royaume.
45. Elle remercia le bûcheron et demanda pardon à sa grand-mère qui l’embrassa avec tendresse. .
 46. Le prince demanda Rouge-Neige en mariage.
47. Finalement, elle rentra chez elle et jura de ne plus jamais désobéir à sa mère.
 48. Et c’est ainsi que le Petit Chaperon Blanc vécut heureux pour toujours avec sa famille et ses amis.
 49. Quelques jours plus tard, on célébra le mariage de Rouge-Neige et du jeune prince.
50. Et c’est ainsi que le prince et Rouge-Neige vécurent heureux pour toujours, entourés du vieux roi et des sept nains.


 Blanche-Neige : 1 ;2 ;3 ;6 ;8 ;9 ;12 ;14 ;15 ;17 ;23 ;24 ;25 ;26 ;31 ;33 ;36 ;38 ;40 ;42 ;44 ;46 ;49 ;50
 La phrase 1 est commune aux deux contes.

segunda-feira, 17 de outubro de 2011

La saga de Daniel

.Public: grands adolescents, adultes
Objectifs communicatifs:
Reconstruire le sens d’un texte,
Imaginer d’autres épisodes
Répondre à des questions.

Notions : organisation textuelle.
Moyens linguistiques: articulateurs de temps, ponctuation, structure de la phrase,
Contextualisation:
La saga de Daniel, extraite du roman La maison de papier de Françoise Mallet-Joris (1970).
Dans la saga de Daniel, les grands adolescents se retrouvent toujours un peu malgré la date. Nous proposons ici une activité généralement bien acceptée par les jeunes et qui permet à l’enseignant d’aller plus loin.


Activité1- En groupes
L’enseignant annonce aux apprenants une activité sur les épisodes qui ont marqués la vie de Daniel, depuis sa naissance.
Le texte, sans espaces ni ponctuation à l’exception des points, est découpé en fonction du nombre de groupes.
Chaque groupe en reçoit une partie et essaie de reconstruire du sens.
Ensuite, chaque groupe lit les épisodes reconstitués, qui par la suite devront former un texte.
Si besoin est, le texte original peut être présenté à la classe.

2- Individuellement, les apprenants répondent aux questions posées par l’enseignant.

3- En groupesChaque groupe imagine ensuite un nouvel épisode de la saga de Daniel. Chaque épisode sera intégré au texte compte tenu de la chronologie

La saga de DanielQuandDanielnaquitj'avaisdix-huitans. J'achetaiunequantitéd'objetsperfectionnésbaignoirepliantechauffebiberonàthermostatstérilisateur.
Jenesusjamaistrèsbienm'enservir.
Jel'emmenaiparfoisdanslescafésonl'yregardaitavecsurprisecen'étaitpasencorelamode.
Ilfutunbébéprécurseurunbébéhippieavantlalettre.
Quandj'allaisdanserildormaitdanslapiècequiservaitdevestiairelovéaumilieudesmanteaux.
Ons'aimaitbienavecunenuanced'étonnementenverslesortcapricieuxquinousavaitliésl'unà l'autre.
Àcinqansilmanifestaunprécoceinstinctdeprotectionencriantdanslemétro«Laissezpassermamaman». Àhuitansil«faisaitsescourses»et«son»dînertoutseulquandilestimaitquejerentraistroptardlesoir.
Ilmedépassaitdéjàcomplètement
Àneufansnouseûmesquelquesconflits.
Ilrefusad'alleràl'écoledeselaveretdemangerdupoisson.
UnjourjeleplongeaitouthabillédansunebaignoireunautrejourJacquesleportasursondosàl'écoleilhurlatoutlelongduchemin.
Cesessaiséducatifsn'eurentaucunsuccès.Duresteilsecorrigeatoutseul. Noudécidâmesdeneplusintervenir.
Àdixansaulycéeayantreçupoursujetderédaction«Unbeausouvenir»ilécrivitingénument«Leplusbeausouvenirdemaviec'estlemariagedemes parents»
Àquinzeansileutunepériodeyé-yé.Nouscollectionnâmesles45tours. Àseizeansilmanifestaunvifintérêtpourlebeausexe.
Dejeunespersonnesdontj'ignoraistoujoursjusqu'auprénoms'engouffraientdanssachambredrapéesdansd'immensesimperméablescrasseuxcommedesespionsdelaSérienoire.
Iljouadelaclarinette.Ilbutunpeu.
Àdix-septansilfutbouddhiste.
Iljouadutuba.
Ses cheveuxallongèrent.
Àdix-huitansilpassasonbac. Unpeuavantilavaitétécouvertdebijouxcommeunprincehindououunfigurantdecinémaunebagueàchaquedoigt. J'attendaisensilenceétonnéeetintéresséecommedevantlapoussed'uneplantelamétamorphosed’unechenille.
Lesbijouxdisparurent.
Ilsemitàjouerdusaxophonedelaguitare.
Ilfit4000kilomètresenautostopconnutlestribusdudésertenMauritanievitunéléphantenlibertévoyageacouchéàplatventresurunwagonàdemiasphyxiéparlapoussière.
Ilrevintpratiquementsanschaussureslessiennesayantfonduàlachaleurdudésertmaisdotéd'unimmenseprestigeauprèsdesesfrèresetsoeurs.
IlrasasescheveuxetfitdesScienceséconomiques.
VoilàlasagadeDaniel.
Danstoutcelaoùestl'éducation? SiDanielquivaatteindresamajoritécetteannéeestunbonfilsunbeaugarçondouéd'humouretdesérieuxdefantaisieetdebonsensai-jecontribué ?
Laseulechosepeut-êtrequejeluiaidonnéelaseulemedis-jeparfoisavecorgueil qu'ilétaitimportantdeluidonner:la confiance.
Cequineveutpasdirequetouslesproblèmessoientrésolus. Danielvientd'acheterunsinge.


La saga de Daniel
Quand Daniel naquit, j'avais dix-huit ans. J'achetai une quantité d'objets perfectionnés, baignoire pliante, chauffe-biberon à thermostat, stérilisateur. Je ne sus jamais très bien m'en servir. Je l'emmenais parfois dans les cafés; on l'y regardait avec surprise: ce n'était pas encore la mode. Il fut un bébé précurseur, un bébé hippie avant la lettre. Quand j'allais danser il dormait dans la pièce qui servait de vestiaire, lové au milieu des manteaux. On s'aimait bien, avec une nuance d'étonnement envers le sort capricieux qui nous avait liés l'un à l'autre.
À cinq ans il manifesta un précoce instinct de protection en criant dans le métro: «Laissez passer ma maman.» À huit ans, il «faisait ses courses» et «son» dîner tout seul, quand il estimait que je rentrais trop tard le soir. Il me dépassait déjà complètement. À neuf ans, nous eûmes quelques conflits. Il refusa d'aller à l'école, de se laver, et de manger du poisson. Un jour je le plongeai tout habillé dans une baignoire, un autre jour Jacques le porta sur son dos à l'école: il hurla tout le long du chemin. Ces essais éducatifs n'eurent aucun succès. Du reste, il se corrigea tout seul. Nous décidâmes de ne plus intervenir.
À dix ans, au lycée, ayant reçu pour sujet de rédaction: «Un beau souvenir», il écrivit ingénument: «Le plus beau souvenir de ma vie, c'est le mariage de mes parents.»
À quinze ans il eut une période yé-yé. Nous collectionnâmes les 45 tours. À seize ans il manifesta un vif intérêt pour le beau sexe. De jeunes personnes dont j'ignorais toujours jusqu'au prénom s'engouffraient dans sa chambre, drapées dans d'immenses imperméables crasseux, comme des espions de la Série noire. Il joua de la clarinette. Il but un peu. À dix-sept ans il fut bouddhiste. Il joua du tuba. Ses cheveux allongèrent. À dix-huit ans il passa son bac. Un peu avant, il avait été couvert de bijoux comme un prince hindou ou un figurant de cinéma, une bague à chaque doigt. J'attendais en silence, étonnée et intéressée comme devant la pousse d'une plante, la métamorphose d’une chenille.
Les bijoux disparurent. Il se mit à jouer du saxophone, de la guitare. Il fit 4 000 kilomètres en auto-stop, connut les tribus du désert en Mauritanie, vit un éléphant en liberté, voyagea couché à plat ventre sur un wagon, à demi asphyxié par la poussière.
Il revint pratiquement sans chaussures, les siennes ayant fondu à la chaleur du désert, mais doté d'un immense prestige auprès de ses frères et sœurs. Il rasa ses cheveux et fit des Sciences économiques. Voilà la saga de Daniel.
Dans tout cela, où est l'éducation? Si Daniel, qui va atteindre sa majorité cette année, est un bon fils, un beau garçon, doué d'humour et de sérieux, de fantaisie et de bon sens, ai-je contribué ?La seule chose peut-être que je lui ai donnée, la seule, me dis-je parfois avec orgueil, qu'il était important de lui donner: la confiance.
Ce qui ne veut pas dire que tous les problèmes soient résolus. Daniel vient d'acheter un singe.

Questions1- Daniel a-t-il été élevé comme les autres enfants de son âge? Justifiez
2- Au niveau des études, que pensez-vous de Daniel ? Justifiez
3- A quel âge Daniel a-t-il atteint la majorité ? Justifiez
4- Comment F. Mallet-Joris a-t-elle contribué pour le futur de son fils ? Justifiez.
5- Quel est le principal temps verbal du texte ? Justifiez.
6- Quel autre temps peut être employé plus couramment ?
Réponses possibles
1- Non, il a eu une éducation très différente, l’auteur dit, par exemple « Il fut un bébé précurseur, un bébé hippie avant la lettre »
2- Malgré son refus d’aller à l’école, Daniel était un élève normal : « À dix-huit ans il passa son bac. ».
3- Il a atteint la majorité après avoir passé son bac avoir réalisé un voyage en Afrique et avoir fait des Sciences économiques. La majorité était alors à 21 ans
4- Elle a essayé de comprendre son enfant, a abandonné ses méthodes d’éducation lorsqu’elle a compris qu’elles n’aboutissaient pas « Ces essais éducatifs n'eurent aucun succès. Du reste, il se corrigea tout seul. Nous décidâmes de ne plus intervenir » Elle lui a fait confiance« La seule chose peut-être que je lui ai donnée, la seule, me dis-je parfois avec orgueil, qu'il était important de lui donner: la confiance ».
5- Le temps principal est le passé simple employé dans les textes littéraires
6- De nos jours, le temps employé à l’oral et souvent à l’écrit est le passé composé.

quinta-feira, 28 de julho de 2011

Reconstitution de texte et lexiculture

La violette et le mimosa


Public: enfants, jeunes adolescents
Objectifs :
- Reconstituer un texte
-Répondre à des questions sur ce texte
- Amorcer la réflexion sur la lexiculture
Notions : discours narratif, lexiculture
Moyens linguistiques : connecteurs de temps, temps de la narration.
Activité 1
Reconstituion de texte

La classe forme plusieurs groupes. Chaque groupe reçoit le « poème » ci-dessous, préalablement découpé en strophes.
Chaque groupe essaie de reconstituer le texte. Et compare avec l’original proposé par l’enseignant.
Ensuite, les apprenants indiquent les éléments qui les ont aidés à reconstituer l’histoire de la violette et du mimosa.
Activité2
Culture et Lexiculture
.
Les apprenants répondent aux questions suivantes :
- Quels sont les arbres et les fleurs mentionnés dans le texte ?
- Dans votre pays, y a-t-il les mêmes arbres ?
- Justifiez votre réponse.
(Même question pour les fleurs )
Savez-vous qu’à partir des noms d’arbre, il existe des expressions qui fonctionnent dans certains pays mais pas dans d’autres ?
En France, on dit : « Secouer quelqu’un comme un prunier. »
Ce qui signifie :
1- Le secouer très fortement
2- lui adresser de vifs reproches.
Connaissez-vous des expressions semblables utilisées dans votre pays ?
Si cette expression n’existe pas dans votre pays, et si un Français ayant des notions de votre langue, avait l’idée de la traduire littéralement au cours d’une conversation, quelle serait votre réaction ?
Le langage des fleurs
Les fleurs ont un langage.
En France, la violette symbolise la modestie, la simplicité, la pudeur.
Le mimosa symbolise la délicatesse, la sensibilité.
Ces fleurs ont-elles la même valeur symbolique dans votre pays ?
Connaissez-vous d’autres valeurs symboliques attribuées à d’autres fleurs, en France, dans votre pays ou dans tout autre pays ?

La violette et le mimosa

Le mimosa a fleuri cette année
Bien plus tôt qu’à l’accoutumée
Et je me demandais pourquoi
Car cela ne va pas de soi.

J’ai questionné l’abricotier
Interrogé le noisetier
Et tous les deux m’ont conseillé(e)
De m’adresser au vieux prunier.

S’il vous plaît, Monsieur le prunier
Voudriez-vous bien m’expliquer
Pour quelle raison, cette année
Le mimosa s’est avancé ?

Tu n’as vraiment pas deviné ?
S’enquit étonné l’amandier,
Alors je vais te raconter
Tout ce qui lui est arrivé.

Notre ami croisa l’autre mois
La timide violette des bois.
Si jolie dans sa robe de soie
Qu’il en resta tout pantois

Pensant à ce qu’il pouvait faire
Pour être certain de lui plaire
il se vêtit tout de velours
Afin d’aller lui dire bonjour.

Dès les premières heures du matin
Il s’engagea dans le chemin.
Conduisant au bois de la belle
Et tout à coup, il fut près d’elle.

Très galamment il la salua
Secrètement il lui parla
Et ainsi, dès le lendemain,
Violette lui promit sa main.

Josette Fróis 1997: Rimes et Comptines pour mieux grandir ensemble

sexta-feira, 6 de maio de 2011

La première rencontre...

Après le rire, l'amour.

Je propose une activité publiée dans notre manuel Suggestions (1994),lisboa: Plátano Editora

L'amour est toujours présent.
Vous povez trouver le shéma de la première rencontre dans l'ouvrage de Jean Rousset.

quarta-feira, 27 de abril de 2011

Lexiculture:Découvrir la charge culturelle partagée (CCP) du mot "muguet".

http://2.bp.blogspot.com/



Le muguet: mot à charge culturelle partagée en France.

Public : Adolescents, adultes
Objectifs communicatifs
- Reconstituer un discours
- Expliquer
- Justifier
- interpréter un contenu humoristique en langue étrangère .

Notions : narration, explication, justification



Moyens linguistiques : Expressions de temps, Expressions de cause : parce que, puisque, comme, car ,.. Expressions de conséquence: par conséquent, alors, c’est pourquoi,…

Contextualisation En France, le muguet est un mot culturel. Cette fleur printanière véhicule effectivement une valeur que tous les Français lui reconnaissent, mais que les locuteurs d’autres langues-cultures ignorent le plus souvent car elle n’a pas cours dans leur contexte maternel.






Activité
Les apprenants etrouvent la charge culturelle partagée ( siglée CCP par R. Galisson) du muguet en rétablissant la chronologie des phrases ci-dessous .

Le muguet du 1er mai.
1- En 1561, Charles IX, roi de France offrit des brins de muguet aux courtisans, en guise de porte bonheur, pour le 1er mai.
2- La symbolique du muguet était déjà présente chez les Grecs de l’Antiquité. On raconte que le dieu Apollon tapissa le sol du Mont Parnasse de cette plante pour protéger les pieds fragiles des neuf muses.
3- Ce geste royal marqua le début de la tradition en France.
4- Finalement, chez les Celtes, le muguet avait une valeur mystique de porte -bonheur.
5- Peu à peu, on prit l’habitude d’aller cueillir le muguet porte-bonheur dans les forêts autour de Paris (et surtout de Nantes) pour l’ offrir aux amis !
6- Le muguet porte-bonheur allait-il remplacer l’églantine-rouge de la classe ouvrière ?
7- Un peu plus tard, sous l’occupation allemande, le Maréchal Pétain qui assurait le régime de Vichy, favorable à l’Allemagne et donc hostile au socialisme pense a une alternative… .
8- Ainsi, le 1er mai, quiconque a fait sa cueillette peut devenir fleuriste pour un jour.
9- … et la blancheur du muguet (couleur du patronat) remplace alors l’éclat rouge symbolisant la victoire des travailleurs.
10- À partir de 1936, la vente du muguet fut libéralisée un jour par an.
11- En 1889, le 1er mai devint un jour férié sous l'impulsion de la II ème Internationale socialiste La fleur à connotation politique liée à cette victoire était alors l’églantine-rouge.
12- Le changement peu à peu imposé par le gouvernement de Vichy qui fit du 1er mai non plus la fête des travailleurs, mais la fête du Travail, mais conserva à la fleur aux clochettes parfumés, toute sa valeur de porte-bonheur.
13- Chez les Romains, les fêtes en l’honneur de la déesse Flora avaient lieu le 1er mai, jour où le muguet printanier marquait présence.

Après la reconstitution du texte, les apprenants parlent de la CCP du muguet en France, dans d’autres pays (d’après le texte) et dans leur propre pays.


Finalement, ils rétablissent la vérité dans les propositions suivantes et justifient après avoir fait des recherches sur internet, entament un débat sur la culture partagée.
1 - Le muguet est la fleur nationale du Japon, de la France et de la Finlande.
2 - Dans votre pays, le muguet véhicule une CCP comme en France.
3- En France, le muguet véhicule une CCP mystique et politique .
4- Le muguet est une plante ornementale qui contient une substance létale.
5- Le muguet est parfois appelé « gazon du Parnasse ».