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segunda-feira, 3 de fevereiro de 2014

Reconnaître la culture partagée


Public:- adolescents/adultes
Au sujet de la culture partagée. Cette forme de culture privilégiée dans l’une des lignes de recherche de Robert Galisson  (cf activité du 3/5/2011)est une culture acquise par les locuteurs natifs d’une langue et ignorée des non-natifs de cette langue qui acquièrent celle que véhicule leur langue. Il n’est pas question d’enseigner cette forme de culture en classe de FLE, mais il serait sans doute souhaitable de mener une réflexion sur la présence de ce genre de culture dans le discours  au quotidien et de préparer les apprenants à la reconnaître et à en restituer le sens.

Objectifs communicatifs
         Reconnaître les expressions de culture partagée
         Restituer le sens d’expressions de culture partagée
         Justifier un choix
         Faire une comparaison
Notions : Culture partagée, cause /raison , comparaison, 
Moyens linguistiques : expressions de cause de comparaison,  degrés des adjectifs
Activité
-        Les apprenants lisent les expressions et, individuellement ou en groupes, essaient de restituer le sens de chacune d‘elles en sélectionnant une des 3 alternatives proposées ( voir fin de page)
-        Ils justifient leur choix.
-        Ils réfléchissent sur l’existence ou non d’expressions de culture partagée dans leur langue, qui véhicule les mêmes valeurs.  Cette réflexion peut donner lieu à trois cas de figure : En effet, la valeur partagée d’une expression FLE,
-        1 correspond littéralement à l’expression dans la langue maternelle des apprenants
-        2- correspond à une expression de même valeur mais véhiculée par une réalisation différente.
-         3- n’a aucune correspondance.
-        4- Dans ce dernier cas, les apprenants inventent en leur langue maternelle, deux expressions véhiculant la valeur culturelle en question.
-        D’abord une expression réalisée à partir d’une simple traduction.
-        -Ensuite une expression inédite réalisée à partir de leur imagination.
-         Ces néo-expressions peuvent paraître tout à fait insolites dans la LM des apprenants qui devront expliquer la raison de leurs réalisations.
-         
-         N’oublions pas que chaque expression porteuse de culture partagée est née de l’imagination d’un locuteur natif et a progressivement été adoptée par tous les autres! Ainsi, les expressions créées à ce jour par les apprenants de FLE sont potentiellement appelées à devenir des expressions de culture partagée dans leur langue ! Alors, bon courage  et bonne chance !



1            Mettre la main à la pâte
a)    Prendre part à un travail
b)   Manger avec les doigts
c)    Pétrir la pâte à pain

2        Prendre la clé des champs
a)    Obtenir la clé d’une propriété rurale
b)   S’évader d’une maison de campagne
c)     S’évader d’un lieu où l’on était retenu

3  Filer à l’anglaise
a)    Tisser une toile selon une technique anglaise
b)    Abandonner un lieu très discrètement
c)     Épier très discrètement une anglaise

4        Avoir la tête sur les épaules
a)    Avoir une coiffure abondante
b)   Avoir un cou très court
c)    Avoir le sens de la réalité

5        En avoir ras le bol
a)    Prendre un plein bol de (café au) lait
b)    Etre exaspéré par quelque chose
c)    Avoir une chance extraordinaire

6  Être habillé à l’as de pique
a)    être extrêmement mal habillé
b)    Être habillé en noir et blanc
c)    Porter un chapeau pointu

7  Entrer comme dans un moulin
a)    Entrer par un étroit escalier en colimaçon
b)    Entrer très facilement dans un lieu fermé
c)    Entrer et recevoir un sac de farine sur la tête

8  Arriver comme un cheveu sur la soupe
a)    Arriver au mauvais moment, mal à propos
b)   Arriver systématiquement à l’heure des repas
c)    Arriver pour se faire inviter à un repas de fête

9  Verser des larmes de crocodile
a)    Pleurer abondamment
b)   Pleurer désespérément
c)    Pleurer hypocritement

10   Etre bête comme chou . Cette expression se dit:
a)     De quelque chose qui est très simple à faire
b)    D’un animal dont la forme rappelle un chou
c)     D’une personne naïve, fermée comme un chou

Solution.1a ;2c ; 3b ; 4c ; 5b ; 6a ; 7b ; 8a ; 9c ; 10a.

segunda-feira, 18 de março de 2013

Poisson d’avril




Public:- adolescents Suggestion 1  – Enfants Suggestion 2
Suggestion 1  
Objectifs communicatifs
         - Comprendre un discours
-        Formuler des questions et des réponses  à présenter oralement
-        Comparer des contenus de culture partagée.
Notion : Culture partagée, interrogation  comparaison
Moyens linguistiques : Pronoms interrogatifs, expressions de comparaison……
Suggestion2  
Objectifs communicatifs
         - Comprendre un discours simple
-        Ecrire une phrase simple en français
-        Lire en français
-        Comparer des contenus de culture partagée (en langue maternelle.)
Notion : culture partagée
Moyens linguistiques : présent de l’indicatif, lexique des couleurs, du corps, des vêtements…

Activités
Suggestion 1
-         L’enseignante lit le texte ci-dessous.
-         Des apprenants posent des questions sur le thème, d’autres y répondent-
-         L’enseignante  demande ensuite à la classe de comparer le jour du « poisson d’avril »  en France à un jour équivalent dans leur pays.
-         Les apprenants, en groupes, imaginent qu’ils sont journalistes ou locuteurs de radio ou de télévision et construisent des canulars à présenter au public. Exemples : « À partir de la 2014, tous les examens seront abolis dans les écoles et les lycées » ; « En 2020, le Mardi-Gras aura lieu un jeudi » …
-         Si certains apprenants sont intéressés, ils pourront rechercher les origines de cette tradition dans Wikipedia et les présenter à la classe qui choisira celle qui leur semble la plus crédible.
Poisson d’avril
Selon Wikipedia «  un poisson d’avril est une plaisanterie, voire un canular que l’on fait le 1er avril  à ses connaissances ou à ses amis. Il est aussi de coutume de faire des canulars dans les médias aussi bien presse écrite, radio, télévision que sur Internet.
Pour les enfants, il consiste à accrocher un poisson de papier dans le dos de personnes dont on veut se gausser. « Poisson d’avril ! » est aussi l’exclamation que l’on pousse une fois qu’une des plaisanteries est découverte. ».

Suggestion 2 (Pour chaque apprenant  : feuille de papier, ciseaux et épingle)
         - L’enseignante explique à la classe en quoi consiste la tradition du 1er avril  en France et comment il est signalé par les enfants .
         -Chaque apprenant écrit en français  un message simple: en forme de provocation »   secrètement destiné à un camarade de classe. Exemple : « les cheveux de Maelle sont verts» ,« Mathieu aime Marie »
         L’enseignante vérifie les messages.
         Chaque enfant réécrit son message au dos de son poisson .
         L’espace de la classe se transforme alors, pendant quelques minutes, en une « place publique » où les apprenants se promènent et accrochent les poissons dans le dos des destinataires.
Attention : Lorsqu’un apprenant sent qu’un camarade va lui épingler un poisson, il ne doit ni offrir résistance, ni se retourner.
         Quand tous les poissons sont accrochés, chaque destinataire lit le message qu’il a reçu et réagit.