G.Moustaki: Il y avait un jardin/
M.Le Forestier: Comme un arbre dans la ville
Dans nos mémoires, G. Moustaki demeure…
Notre rôle est désormais de le faire connaître aux jeunes générations qui nous sont
confiées…
Public: adolescents, adultes
Objectifs communicatifs
- S’exprimer sur un thème, établir des comparaisons.des oppositions
Notions : explication, comparaison, opposition
- S’exprimer sur un thème, établir des comparaisons.des oppositions
Notions : explication, comparaison, opposition
Moyens
linguistiques : l’expression de cause : Parce que, car
,..Comparatifs et superlatifs ; expression de l’opposition : alors
que, tandis que…
Contextualisation : Georges Moustaki chante doucement sa
nostalgie d’un monde merveilleux qui n’est plus, tandis que Maxime Le Forestier exprime toute sa révolte face à la cruelle réalité du
monde actuel.( voir exercice
publié le 17mars 2012)
Activité
1.
Les apprenants lisent les deux
poèmes et discutent le thème commun qui a obligé les auteurs à prendre la parole.
2.
Ils comparent ensuite les dates des
enregistrements. Malgré les années écoulées, le thème abordé est-il encore
discuté actuellement ?
3.
Après avoir réfléchi sur la problématique,
les apprenants sélectionnent :
-tout ce qui traduit la simplicité et la douceur
du monde dont Moustaki a la nostalgie,
-º tout ce qui traduit le monde artificiel et
cruel qui éveille la révolte chez Le Forestier.
4.
A partir des résultats obtenus,
ils établissent des comparaisons
5.
. Chaque apprenant s’identifie
ensuite à l’un des poètes et la classe forme deux groupes.
6. La classe visionne les deux interprétations du youtube
Il
y avait un jardin Paroles et musique
de Georges Moustaki 1971
Comme un arbre dans la ville, paroles et musique de Catherine et Maxime Le
Forestier 1973
7
Chaque groupe explique alors comment il se présenterait sur scène s’il
devait, aujourd’hui , chanter le poème choisi.
Il y avait un jardin Parlé: C'est une chanson pour les enfants qui naissent et qui vivent entre l'acier et le bitume, entre le béton et l'asphalte, Et qui ne sauront peut-être jamais Que la terre était un jardin. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il brillait au soleil comme un fruit défendu. Non, ce n'était pas le paradis ou l'enfer Ni rien de déjà vu ou déjà entendu. Lalala, lalala, lalala Il y avait un jardin, une maison des arbres, Avec un lit de mousse pour y faire l'amour Et un petit ruisseau roulant sans une vague Venait le rafraîchir et poursuivait son cours. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin grand comme une vallée. On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons, Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas nom. Lalala, lalala, lalala. Il y avait un jardin qu'on appelait la terre. Il était assez grand pour des milliers d'enfants. Il était habité jadis par nos grands-pères Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents. Lalala, lalala, lalala.
Où est-il ce jardin où nous aurions pu naître,
Où nous aurions pu vivre insouciants et nus? Où est-il ce jardin toutes portes ouvertes, Que je cherche encore mais que je ne trouve plus? Lalala, lalala, lalala
ou
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Comme un arbre dans la ville
Comme un arbre
dans la ville
Je suis né dans le béton
Coincé entre deux
maisons
Sans abri sans domicile Comme un arbre dans la ville Comme un arbre dans la ville J'ai grandi loin des futaies Où mes frères des forêts Ont fondé une famille Comme un arbre dans la ville Entre béton et bitume Pour pousser je me débats Mais mes branches volent bas Si près des autos qui fument Entre béton et bitume Comme un arbre dans la ville J'ai la fumée des usines Pour prison, et mes racines On les recouvre de grilles Comme un arbre dans la ville Comme un arbre dans la ville J'ai des chansons sur mes feuilles Qui s'envoleront sous l'œil De vos fenêtres serviles Comme un arbre dans la ville Entre béton et bitume On m'arrachera des rues Pour bâtir où j'ai vécu Des parkings d'honneur posthume Entre béton et bitume Comme un arbre dans la ville Ami, fais après ma mort Barricades de mon corps Et du feu de mes brindilles Comme un arbre dans la ville |
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